Défi : Continuer à rêver, créer, exister, travailler, partager ...
Chaque jour je vous propose 1 oeuvre, 1 histoire pour peindre mes émotions . Aquarelles et encres petits formats.
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Déjà réservées mais toujours à contempler ! !
Séparés, éloignés...mais regarde mon amour ! Même nos nuages se diluent ! Je mélange nos encres poudrées et mes phrases s'affolent de nous revoir... Le vent souffle délicatement sur son papier, on entend le froissement d'un baiser
Où commence mon corps, ou finit ta peau ? Ma main refuse de lever le stylo... Première danse, dans tes yeux d'abord. Bleu de Seine, gris de Loire, le flux de notre désir déborde
Explose ton ciel, délivre les couleurs, celles de demain : safran la peau, bleu tes secrets, rouge j'ose ! Tes peurs s'envolent comme mes bulles d'aquarelles . Je me sens libre !
-"Comment as tu fait pour transformer mon éolienne en fleur" ?
-"Elle est toujours là ! C'est ton regard qui a changé ! Tu apprécies ce petit vent fleuri" ?
-"Mes cheveux s'envolent vers ton soleil" !
J'ai dessiné pour toi un papillon. Puis, je me suis dit qu'il lui fallait des fleurs à butiner. Alors j'ai imaginé des fleurs. Puis, je me suis dit qu'elles apprécieraient quelques couleurs. Alors je les ai habillées de jaune et de rose. Puis, je me suis dit qu'elles avaient de la chance et que j'aimerais bien m'allonger dans ce joli paysage. Alors je me suis crayonnée à l'ombre de ton papillon. Puis, comme par hasard tu es arrivé sur la toile ...
Ciel, dans les plis de ton corps habitent toutes les pluies chaudes du monde, l'évidence aussi...
Dans les plis de ton corps vivent hier, aujourd'hui, demain, l'espoir aussi...
J'y trouve les sons, les images, l'essence des mots
Laisse-moi arracher la beauté où qu'elle soit pour te l'offrir.
Dans les mots qui planent, qui flottent, qui sauvent...
Dans les sourires qui s'aiment, qui respirent, qui dansent !
J'aime les listes. C'est très rassurant une liste. Un peu comme des rangées de pieds de vignes, comme les touches d'un piano. C'est très libre une liste. Ça peut se perdre, s'envoler, s'oublier ou s'ajouter à d'autres !
Un piano... et elle se sentait exister ! Ça la bousculait toutes ces notes enfilées comme par magie sur un collier de perles. Elle ressentait l'émotion gronder comme l'océan, par amples vagues. La petite houle pénétrait d'abord par ses orteils, puis le reflux augmentait se dirigeant vers les hanches, pour inonder son coeur. Là, elle disparaissait tout simplement dans la musique.
Je suis une voleuse d'instants. Je capture des secondes de grâce un peu partout où mon regard se perd. Je me fais plus petite qu'une virgule et un clignement de cil me permets d'enregistrer chaque vibration. Ce bleu qui raconte la lumière et l'océan, ce vert qui parle de frissons ...
Des mots qui consolent, qui bercent ...
Des mots qui entourent, qui enlacent...
Ils fabriquent un cocon moelleux pour insonoriser nos cris de l'intérieur qui aspirent à fuguer.
Des mots bienveillants , protecteurs...
Des mots contre les pensées blanches en manque de douceur, contre les pensées d'angle en manque de bonheur.
Sur le bord de Loire, j'ai fait la connaissance d'un drôle d'oiseau. Il avait envie de converser. Revêtu de son plus bel habit de lumière, il pépiait avec séduction. Nous avons parlé de Musset, de l'Islande, de Chopin, des cerises qui arrivent déjà, des orangers du Mexique...je crois que je lui ai plu ! Nous avons rendez-vous demain au même endroit !
Ma vie est remplie de plus de mots que ne peut en contenir mon âme, de plus de rêves que ne peut contenir le souffle de mes poumons.
Surtout ne pas chercher à les emprisonner dans une cage d'histoire. Je les laisse fuguer et s'enivrer sans contrôle.
Un moment délicieux où ils me rendent totalement à ma sauvagerie.
Une rayure de calme pour rêver, un triangle jaune pour se reposer, une brume d'océan ... et toi.
Ma mère est sortie d'un bouquet bleu pour nous faire danser autour de ses pétales. Son rire sonnait comme les alarmes du premier mercredi du mois. Une joie furieuse emplissait l'espace. Même les arbres du jardin ne pouvaient échapper à cet ensorcellement !
Je pépie, tu palabres, je jacasse, tu papotes, je commente, tu rigoles, on jeudi !
Ciel ! Je plonge ! L'eau me manque avec ses nuages verts. Le soleil réchauffe les écailles de mon coeur. Dans quelques rayons je serai près de toi.
Ça swingue sur ma palette ! Déhanché du pinceau vers la droite , jaune à gauche, yeux clos gorgés de nos histoires colorées. Ça balance. Doux, mouillé, va et vient sur la piste du papier.
-Voilà ta ville ! Des champs de coquelicots, un piano et du vent pour ton sourire. Ça te plait ?
-Ton champ est un peu bavard mais il me tiendra compagnie ! J'aime beaucoup regarder tes coquelicots s'envoler. Leurs ailes qui se frottent me donnent des frissons de plaisir...
Se lover dans les nuages pour rassurer nos âmes affolées. Nostalgie de la douceur tendre et cotonneuse. Regarde le ciel, ils n'attendent que ça eux aussi. Ils te séduisent, ils te taquinent, ils veulent jouer à l'enfance !
Aujourd'hui, fais valser les mots qui soulagent ! Tout ce que tu ne dis pas avec ta bouche vis le avec tes pieds... Tes orteils me racontent, tes mains se souviennent, tes épaules imaginent... Notre demain !
Aujourd'hui, je viens de constater que mon cerisier est bleu. Pendant la nuit mon arbre s'est métamorphosé. Suis-je normale ? La réponse est non ! Est-ce que cela m'inquiète ? La réponse est non ! L'important c'est la poésie qui brille dans le bleu de mes yeux...
Déposée sur l'écume du jour, je flirte avec la brise et taquine les poissons rouges qui virevoltent autour de moi. L'un d'eux s'approche timidement près de mon oreille. Il me confie son secret !
Ils ont traversé l'océan pour venir se joindre au bouquet que je voulais t'offrir ! Ils se sont parés de leur costume de lumière, habits du dimanche le jeudi, j'ai trouvé ça touchant.
La première te chuchote le miel, la deuxième te couvre de roses, la troisième s'enflamme de tes baisers... Sur mes trois bouches je me laisse bercer par ton papillon venu me rejoindre.
20 heures. J'ouvre la fenêtre. J'entends des milliers de coeurs s'envoler ! Comme de légers coquelicots en velours, ils s'élèvent fièrement pour rejoindre le Monde.
J'ai soufflé si fort que tous mes voeux sont devenus rouge ! C'était magnifique cette envolée de souhaits prêts à éclore. Je t'ai laissé une myriade de pistils à partager. Peut-être que les tiens s'épanouiront en bleu...
Tango bleu douceur, tu es mon "Oh" !
Écume vert espoir, je suis ton eau...
Glissons sur le parquet de la mer.
Sur ma palette de nuages il y a :
-Un cirrus jaune à bouche
-Un cumulus turquoise à papillon
-Un stratus roux à petit sein gauche !
Cher vous,
Envie de vous dire combien vous me manquez avec ce bouquet de notes arc-en-ciel pêchées ce matin. Votre ciel est maussade ? Mettons-y quelques portées pétillantes qui viendront, je l'espère, enchanter votre oreille.
Dans notre bulle on se dit tout, même l'impossible.
Dans notre bulle tout devient possible, même l'indicible.
Dans notre bulle vit l'invisible.
Viens découvrir les couleurs du temps
Au dessus du vent
Main dans la main
Demain
Vibrations du stylo, les corps se frottent sur le papier.
Accélération, sens dans tous les sens...
Puissance et grâce...
Joyeux désordre !
La bachata, Vivaldi, le vélo électrique, les chouquettes, la fiat 500, le champagne, l'aquarelle, le pamplemousse, le train couchette, le coquelicot...
Assis sur notre épi, Il me raconte une histoire. Dans l'immensité du Groenland je vois la dérive des icebergs, la lumière crue et rasante, le silence palpable et je fonds...
Il était habillé de notes de musique et de portées légèrement frisées. Son œil implorait l'écoute. Dès l'aube, il se préparait pour partager son récital. Quand le ciel tirait vers le rouge elle apparaissait, comme un rituel. Virevoltait sourire aux lèvres au-dessus de son bec. La toute première note faisait toujours frissonner le papier...
J'ai soulevé le matelas de la ville pour le faire respirer. Les fenêtres en plumes se sont envolées. Cachées derrière leurs nuages ocre et bleu elles riaient , elles riaient ! Tout est devenu aérien .
Dans les cerisiers en fleurs : la vie.
Dans les vignes la vie
Dans chaque sourire la vie.
Je puise dans ces racines l'énergie
-Qu'as-tu fait cette semaine ?
-J'ai pris le temps.
-Et la semaine prochaine ?
-Je prendrai le temps
-Et le mois prochain ?
-On prendra le temps
Le soleil tournesol secouait ses rayons ...
-Pourquoi t'agites-tu ainsi mon soleil ?
-Je ne m'agite pas, je danse !
-Pourquoi danses-tu ainsi mon soleil ? Les autres soleils font t-ils la même chose ?
-Les autres je ne sais pas mais moi je danse quand je suis heureux ! Regarde mon charleston ! Lundi je swing !
Il est temps de se retrouver , de faire danser les couleurs. L'espace, le temps n'est plus le même. J'écoute Elton John, je souris à la vie.